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Dans son ambition de porter ses solutions d’automatisation pour les machines à commande numérique au niveau d’Industrie 4.0 et au-delà, Cellro a examiné de près le matériel et le logiciel de ses systèmes. Une transition importante a suivi, dans laquelle le Motion Terminal de Festo a joué un rôle majeur.
Ce n’est pas la réaction habituelle des entreprises d’usinage que de se concentrer sur l’automatisation et la numérisation. Le directeur de Cellro, Arnoud de Kuijper, en est également conscient : « L’adoption d’Industrie 4.0 est encore relativement faible dans ces milieux. Notre mission est de rendre cette innovation possible dans les sociétés de production. » Comment pouvez-vous soutenir cela correctement ? « Vous devez faire preuve de la flexibilité dont les clients ont besoin, mais vous ne voulez pas non plus réinventer la roue pour chaque mission », souligne-t-il pour décrire le défi. « Nous devons donc nous orienter vers des standards et un modèle de configuration à la commande avec beaucoup de variables. Ceci est la base de notre approche actuelle de la robotique, des préhenseurs et du reste de notre technologie. »
Avec la variété toujours plus grande des produits que les systèmes de Cellro doivent traiter, l’accent est mis de plus en plus sur les temps de changement. « Si vous passez à un autre produit, vous avez souvent besoin d’un autre préhenseur. Si nous pouvons optimiser et minimiser les changements, nos clients en tireront de grands avantages ». Une grande partie de la solution de Cellro est un préhenseur à longue course qui peut sélectionner automatiquement la taille de préhension souhaitée sur toute sa plage. « Cela ne vous permettra peut-être pas de couvrir toute la gamme d’un client », admet M. De Kuijper, « mais cela vous donne la flexibilité nécessaire pour, par exemple, achever toute une série de produits avec un seul préhenseur. « Le pilotage du préhenseur à longue course ne fut pas une mince affaire. Le choix du coude comme emplacement de l’îlot de vannes s’est avéré être le plus pertinent. Dans le poignet, près du préhenseur, il est gênant et ajoute de la masse à l’endroit où le mouvement est le plus important. Toutefois, si l’îlot se trouve à la base du bras robotique, tous les câbles et conduites constituent un défi, parce qu’ils doivent être complètement tirés par le bras mobile et rotatif.
Le préhenseur à longue course tel qu’envisagé par Cellro offre beaucoup plus de fonctionnalités. Il doit être capable de s’ouvrir et de se fermer, mais aussi de positionner ses doigts de manière très précise, par exemple. « Nous voulons être en mesure de le faire au millimètre près », déclare De Koning. Cellro a donc fait appel à son partenaire Festo, spécialisé dans les mouvements. Festo a suggéré de remplacer son îlot de vannes normal par le Motion Terminal. « Ce système fonctionne sur la base d’applications, de fonctions préprogrammées avec lesquelles vous pouvez définir toutes sortes de mouvements », explique De Koning. « Les capteurs intégrés dans la tête du préhenseur fournissent un retour d’information sur la position des pinces, ce qui permet au Motion Terminal de contrôler le mouvement de manière très précise. » Cellro a désormais la possibilité de positionner les doigts du préhenseur au mm près. Cela permet à la tête de saisir les objets qui sont proches les uns des autres. Cela peut paraître anodin, mais cela signifie qu’un client peut placer les produits plus près les uns des autres dans le stockage et ainsi gagner en capacité de production. « Nous pouvons également déterminer la force et la vitesse de manière très précise », poursuit De Koning. « Il vous suffit de définir quelques paramètres et le Motion Terminal se charge des mouvements réels. De cette façon, vous pouvez générer des profils de mouvement spéciaux en fonction des objets que vous voulez saisir. »
Le Motion Terminal est capable de s’adapter à des conditions changeantes. Par exemple, si une petite fuite se produit entre la vanne et le préhenseur, elle peut être détectée par des capteurs de pression internes. Le Motion Terminal qualifie alors la fuite et peut effectuer une compensation. Il en va de même si, au fil du temps, une friction plus ou moins importante s’insinue dans la mécanique. Grâce au contrôle en boucle fermée, le Motion Terminal aplanit ces difficultés. « Le Motion Terminal nous donne des informations précieuses que nous pouvons utiliser pour la maintenance prédictive », souligne De Kuijper. « Cela s’inscrit parfaitement dans l’ambition que nous avons de tendre vers une numérisation complète. Pour cela, vous avez besoin de beaucoup d’informations et d’intelligence. Avec le Motion Terminal, nous faisons un pas important dans cette direction et nous pouvons nous appuyer dessus. De cette façon, je suis sûr que nous serons encore sur la bonne voie dans quelques années », conclut De Kuijper.