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Automatisation universelle. Entendez-vous le tonnerre qui gronde à Cologne ? Alors vous feriez mieux de vous accrocher à ces pages, car avec ce concept, rendu possible par la norme IEC 61499, l’automatisation industrielle prend une toute nouvelle direction. Une direction qui ne se limite plus aux limites du matériel, mais où les composants logiciels plug-and-produce ouvrent la voie à une automatisation ouverte et à des possibilités illimitées. Lors d’un webinaire le 24 mai, Schneider Electric expliquera en détail comment la situation se présente et comment le fabricant y répond avec son EcoStruxure Automation Expert.
Aujourd’hui, nous vivons dans une économie véritablement numérique. Les innovations technologiques et l’internet ont changé à jamais notre façon de faire des affaires et de fabriquer des produits. Il y a quelques années, le lancement de la norme IEC 61499 a donné naissance à un nouveau concept d’automatisation qui répond aux aspirations des entreprises de production dans ce nouveau monde : l’automatisation universelle.
Un monde dans lequel les logiciels dictent désormais les lois, car cela procure les avantages nécessaires.
« Par le passé, une solution d’automatisation était souvent une boîte noire. Une combinaison fermée de composants matériels et d’un contrôleur PLC qui faisait ce qu’il était censé faire. Il n’était pas évident d’apporter des changements. Ces dernières années, de plus en plus de normes ont vu le jour pour sortir de ce modèle et apporter plus d’interopérabilité. « Songez à Namur ou à OPC UA », cite en exemple John Coppens, responsable marketing Industrie chez Schneider Electric. « Aujourd’hui, l’accent est mis de plus en plus sur les logiciels comme base des processus d’automatisation. Le nombre de marques différentes présentes dans la machine ou dans la production n’a plus d’importance. Vous devenez indépendant du matériel. C’est ce qui se passe déjà dans la pratique aujourd’hui, mais avec beaucoup plus de complexité et de détours. À l’avenir, les projets d’automatisation deviendront des écosystèmes ouverts offrant une bien plus grande flexibilité, par exemple pour la reconfiguration, et permettant une efficacité bien plus grande car tout se correspond. Bien entendu, cela se traduira également par des économies considérables en termes de coûts d’ingénierie. »
Alors que le PLC faisait jusqu’à présent office de chef d’orchestre, ce rôle sera à l’avenir réservé aux logiciels.
Coppens : « Tout peut alors être programmé dans un environnement logiciel familier et distribué à partir de là aux composants matériels. Cela exige une toute nouvelle façon de penser. Pour les constructeurs de machines et les intégrateurs de systèmes, ainsi que pour les clients finaux, parce que cela ouvre beaucoup plus de possibilités. Mais en même temps, ce concept est proche de ce que nous connaissons tous aujourd’hui ; il ajoute simplement un autre niveau. Les premiers projets pilotes à petite échelle montrent le potentiel. Dans la prochaine phase, nous voulons les déployer à l’échelle pilote. »
Le 24 mai, Schneider Electric organise un webinaire sur ce thème. « Le seul obstacle est en fait le changement de mentalité qui est nécessaire. Partout où nous allons et expliquons le concept, vous pouvez sentir la curiosité bouillonner. L’automatisation universelle offre une réponse à bon nombre des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui dans le domaine de l’automatisation industrielle. Au cours du webinaire, nous expliquerons exactement ce qu’implique l’automatisation universelle, ce qu’elle peut signifier dans la pratique, et comment nous y répondons avec EcoStruxure Automation Expert. »
EcoStruxure Automation Expert est la réponse aboutie de Schneider Electric à cette tendance universelle de l’automatisation.
« Il se compose d’un logiciel qui vous permet d’automatiser, et de certains composants matériels qui sont déjà préparés pour cela, de sorte que vous pouvez commencer à construire des applications très facilement. C’est une démarche que nous ne ferons que développer et approfondir à l’avenir pour distribuer le temps d’exécution sur le matériel. Vous pouvez alors commencer très facilement à programmer et à contrôler chaque composant dédié de manière spécifique. Donc uniquement les blocs fonctionnels qui sont pertinents pour cette partie du matériel. La programmation deviendra un jeu d’enfant, prédit Coppens. »