Sécurité optimale grâce au PSENradar

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait votre brosse à dents ? Il y a de fortes chances que la réponse soit plus proche de chez vous que vous ne le pensez. En effet, dans la ville d’Izegem en Flandre occidentale, le constructeur de machines Boucherie produit, entre autres, des systèmes automatisés pour la fabrication de brosses à dents. Le PSENradar de Pilz joue un rôle essentiel dans la sécurité des machines.

La région qui entoure Izegem possède une longue tradition de fabrication de brosses et de chaussures. Le passage aux brosses à dents se fait donc rapidement et c’est également ce qui s’est passé chez Boucherie. Entre-temps, la quatrième génération est à l’œuvre dans l’entreprise. Lisa Boucherie raconte : « L’entreprise a été fondée par mon arrière-grand-père Gérard Boucherie en 1928. Il travaillait à l’origine dans une usine de brosses ménagères, mais il a eu l’idée d’automatiser le processus de production. Les premières machines de notre société étaient donc destinées à la fabrication de brosses ménagères. Ce n’est qu’en 1978 que nous avons fait nos premiers pas dans le domaine des machines de fabrication de brosses à dents. Ce fut un grand succès et depuis lors, la balance penche de plus en plus en faveur des « soins bucco-dentaires ». Aujourd’hui, environ 70 % de notre chiffre d’affaires peuvent être attribués à ce groupe de produits, les machines destinées à la fabrication de brosses ménagères à dents représentant les 30 % restants.

La fabrication automatique de brosses à dents est plutôt une niche dans le domaine de l’ingénierie mécanique. Le processus central peut être comparé au principe du touffetage, très répandu dans l’industrie textile. Seules trois pièces principales sont nécessaires pour fabriquer une brosse à dents : un manche, les fibres et un morceau de fil. Un faisceau de fibres est prélevé et poussé sur le fil après un double pliage. L’ensemble est ensuite inséré dans la tête du manche où les bords s’enfoncent dans le trou ; il s’agit donc d’un processus purement mécanique. Le travail de finition peut alors commencer : fraisage d’un motif, arrondissement des fibres, gravure d’une date ou d’un logo, etc.

« Nous livrons les machines à un large éventail de clients, parmi lesquels des entreprises occidentales très connues, mais aussi des marques inconnues de l’étranger. Les clients nous soumettent le dessin d’une brosse à dents, nous fournissons la machine avec les fonctionnalités nécessaires pour transformer ce dessin en produit. Le degré d’automatisation requis, la vérification visuelle ou les exigences de sécurité varient en fonction des souhaits du client. Cette diversité signifie également que nos machines sont toujours disponibles avec des options très diverses, en fonction des normes locales, des coûts de main-d’œuvre et des demandes spécifiques des clients. »

« Nous pouvons également adapter le niveau de sécurité en fonction des besoins. Pour certains clients, une certification CE est suffisante, tandis que pour d’autres entreprises, nous devons tenir compte de procédures supplémentaires et d’exigences spécifiques. Le processus de production se déroule dans une cabine fermée et peut être sécurisé par plusieurs solutions : serrures de porte, tapis de sécurité, LOTO, scanners laser optiques, etc. Dans ce cas-ci, cependant, le client final souhaitait une meilleure solution pour que personne ne puisse pénétrer dans la cabine. Avec les serrures de porte, quelqu’un peut toujours s’enfermer pour – disons – nettoyer pendant que la machine est encore en activité. Même avec le système LOTO, vous dépendez de la volonté et des connaissances des utilisateurs. Les tapis de sécurité sont également une option, mais dans ce cas-ci, il était plus difficile de les intégrer. Enfin, les scanners laser présentent l’inconvénient d’être moins performants dans les environnements poussiéreux, ce qui est le cas ici puisque les fibres sont fraisées. En outre, ils ne fonctionnent qu’en 2D et sont plus difficiles à utiliser dans les locaux comportant des zones mortes. »

« L’un de nos clients souhaitait un système étanche permettant de détecter à tout moment la présence d’une personne dans la cabine. En concertation avec Pilz, nous avons donc opté pour la solution PSEN Radar. La cabine est équipée de quatre radars qui détectent tout mouvement à l’intérieur et autour de la machine. Même dans les zones mortes, la couverture radar est suffisante. Ce n’est que lorsque personne n’est détecté pendant 4 secondes que la machine peut être démarrée efficacement. »

Pour Pilz, ce projet illustre parfaitement les avantages du PSENradar. Le spécialiste Kwinten Cantraine explique pourquoi le radar s’est imposé comme la meilleure solution dans ce cas-ci : « L’utilisation du radar est un peu plus difficile que les alternatives énumérées, car toutes les facettes du processus doivent être très bien évaluées. Des éléments tels que la réflexion, les zones mortes ou les micromouvements créent des difficultés ou peuvent déclencher de fausses alarmes. En fonction de l’application, cette solution de capteurs radar comprend jusqu’à six capteurs radar, mais ici, quatre par machine étaient suffisants. En fonction de la dimension de la zone à surveiller, la zone protégée appropriée peut être définie pour chaque capteur, en tenant compte de la position, de la hauteur d’installation et de l’inclinaison du capteur. Ce point doit être analysé très attentivement avec le client et nécessite les tests nécessaires. De cette manière, nous pouvons être sûrs à 100 % que toutes les zones sont parfaitement couvertes. Mais une fois ce processus terminé, le radar garantit une solution très sûre ».

Lisa Boucherie conclut : « Grâce au PSEN Radar, nous pouvons offrir à nos clients une option de sécurité supplémentaire, en protégeant les employés de manière efficace. Jusqu’à présent, nous ne pouvions que rêver d’un niveau de sécurité aussi élevé ». ■